La centrale de Flamanville est à l’arrêt depuis septembre 2019. Depuis 6 mois elle ne produit plus d’électricité et donc un manque à gagner de 2 millions d’euros par jour.
A Flamanville il n’y a pas que le chantier EPR au désastre connu et reconnu mais aussi 2 réacteurs (ou « tranches ») qui ont dépassé les 30 ans de fonctionnement maximum prévu lors de leur construction. Plusieurs articles sur le sujet dans la presse locale et nationale sur le pourquoi de cet arrêt.
Les 3 cheminées des réacteurs de Flamanville et à l’arrière l’usine de La Hague – 15 mars 2018
-article du Monde du 26 février 2020 de Louisa Benchabane
En résumé l’article du Monde souligne « une visite décennale longue et laborieuse pour le réacteur numéro un. Alors qu’en moyenne elle ne dure que cent jours, la procédure a traîné près de six mois. » ….(et ce n’est pas fini) car finalement il est « arrêté le 18 septembre 2019, … pour une durée indéfinie. Le motif ? La découverte de traces de corrosion sur des diesels de secours. Un dispositif qui doit permettre, en cas de perte totale de courant électrique, de rétablir l’alimentation des systèmes de sûreté de la centrale. « Leur parfaite tenue n’était pas assurée en cas de séisme », précise EDF. » La visite décennale du deuxième réacteur a démarré en janvier 2019 ce qui implique la présence entre « 1 000 et 2 000 employés lors de ce chantier »… »L’arrêt d’une tranche cause selon plusieurs estimations un manque à gagner d’environ 1 million d’euros par jour. »
–sur France 3 Normandie le 4 mars 2020
« Le redémarrage des réacteurs de Flamanville reporté de nouveau de plusieurs mois » 4 mars 2020 – France TV Info -> https://
-article Ouest France du vendredi 13 mars par Liza Marie-Magdelaine
Depuis plusieurs mois, le site nucléaire de Flamanville est en travaux. Les réacteurs resteront à l’arrêt aussi longtemps qu’il le faudra pour remettre toute l’installation à niveau.
En résumé 4 points abordés
1/ la date de redémarrage en théorie le 31 mai …parce qu’obligation de donner une date ..¨
2/ etat de la centrale : « on doit faire des travaux qui avaient été négligés mais qui auraient être programmés » déclare le directeur de la centrale Patrice Gosset. « 44 000 équipements à vérifier ». Reste 6 pompes à changer ainsi qu’un diesel de secours
3/ Directives pour les 800 salariés EDF : s’approprier une fiche technique par semaine (directeur compris) et la semaine suivante répondre au Quizz
4/ Coût de l’arrêt : 182 millions pour les travaux sans compter le manque à gagner de 2 millions par jour soit environ 400 millions en 6 mois depuis septembre et ce n’est pas fini.
Depuis la parution de ce dernier article les mesures de confinement par rapport au coronavirus sont venues s’en mêler…
Et si on prenait enfin une mesure sage : le virage de l’arrêt définitif