André Guillemette et l’ex-premier ministre du Japon, Naoto Kan
André Guillemette s’en est allé, en toute discrétion, comme il en avait l’habitude dans sa militance, le 16 novembre 2019,
Ce n’est pas seulement un camarade scientifique de l’ACRO qui disparaît, assidu de l’étude des rejets et des «incidents » des installations nucléaires et de leurs effets sur l’environnement et le vivant mais aussi une mémoire et un connaisseur de l’histoire de ces dernières.Habitant de la
Hague, il débusquait inlassablement les mensonges de l’ANDRA, d’EDF et de COGEMA-AREVA ORANO,
habiles à changer d’appellation à propos du stockage de déchets, prétendument recyclés mais devenus recyclables, on ne sait où, ni quand…
C’était aussi pour nous un ami dévoué, qui répondait toujours présent lorsque nous faisions appel
à ses compétences. Il avait fait, les 15 et 16 mars 2018, à nos côtés, la visite du site de
Flamanville et celle des points chauds du CSM et de l’usine de retraitement-extraction de
plutonium de la Hague lors de la venue de Naoto KAN, ancien premier Ministre japonais devenu
antinucléaire après la catastrophe de Fukushima. Nous ne l’oublierons pas . Nos pensées vont à
France, sa compagne et à ses filles.
Pour le Collectif antinucléaire Ouest, Didier ANGER,
