Précipitée par les accidents à la centrale de Flamanville, une manifestation a eu lieu devant la préfecture de Saint-Lô, ce samedi 11 février. Les militants demandent l’arrêt de la centrale nucléaire.
« Nous serons peut-être les prochains migrants ». Président du Comité de réflexion d’information et de lutte antinucléaire, Didier Anger a cherché à marquer les esprits, ce samedi 11 février, devant la préfecture de la Manche.
Contre le rafistolage
Une trentaine de manifestants se sont retrouvés pour demander l’arrêt de l’EPR de Flamanville. Organisé légèrement dans la « précipitation » après les accidents de jeudi à la centrale, ce rassemblement veut lutter contre le « rafistolage mis en place dans les centrales ».
« Il se prépare une prolongation de trois ans de l’autorisation de faire fonctionner le réacteur de l’EPR de Flamanville, or on connaît les difficultés connues par l’EPR, notamment sur sa cuve non conforme… » Une situation qui pourrait entraîner des accidents nucléaires irréversibles, pour les associations présentes.
Voir la déclaration de Didier Anger en vidéo.
Plus d’informations dans notre édition dimanche Ouest-France du 12 février